Sunday 30 August 2009

Cinq chantiers de la RDC : Tous ensemble

Rangot Tsasa dans la Réflexion pèle mêle.

Deux questions fondamentales se posent à propos des cinq chantiers en République Démocratique du Congo: pour quelles raisons les citoyens de la RDC devraient-ils y participer malgré l’exclusion d’une partie de la population vivant a l’étranger. Qu’est-ce qui a pu changer depuis les élections de 2006 et qui devrait décider pour les congolais a y participer.
Ces derniers jours, certains médias occidentaux ont déformé des informations concernant la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo; accusant le gouvernement actuel, dirige de main de maître par son excellence Adolphe Muzito, d’être à la base du déclin de notre pays. Il s’agit là d’une pure invention motivée par des arrière-pensées. Il suffit de regarder attentivement le rapport sur les réalisations des cinq chantiers du Président de la République.
Depuis le lancement du processus de démocratisation le 24 avril 1990, l'accompagnement de l'Église dans la conscientisation des dirigeants et autres acteurs politiques sur la gestion de l'appareil de l'État est présent. Aux yeux du peuple notamment, cet engagement a constitué un soutien fort dans sa détermination d'aboutir pacifiquement au changement par le choix de ses dirigeants et le contrôle de ses nombreuses richesses à travers un régime politique où la souveraineté est exercée par le peuple.
Le vent de renouvellement des dirigeants politiques en Afrique au Sud du Sahara, qui a commencé depuis le milieu de l’année 2009, va se poursuivre en 2010. Celui-ci laisse entrevoir la conversion massive des différents postulants à la religion de la notion ; aux contours davantage métaphoriques que scientifiques de "bonne gouvernance".Les choses ne sont pas toujours comme on les perçoit, les premiers seront peut-être les derniers. Répondons aux 2 questions précédentes en essayant de regarder les choses autrement.
Pour quelles raisons les Congolais devraient-ils participer aux développements des cinq chantiers lancés par le Chef de l’État le Rais Joseph Kabila Kabange.? Les raisons de participer sont autant plus compréhensible que cela saute aux yeux : c’est du nouveau depuis que le Congo existe. Notre pays vient de changer d’identité. De ma jeunesse, j’ai eu la chance de sillonner quelques unes des coins et recoins de la R.D.C. et je peux bien vous dire que le régime précèdent bien que les éléphants soient encore la, il n’a pas pu réaliser ce qu’ils sont entrain de faire avec le petit frere JKK. A tous les éléphants je dirai merci pour votre changement de mentalités. Mdr…La définition officielle de la bonne gouvernance s’avère très éloignée de la réalité dans bon nombre de nations.
Il faut s’attacher en particulier aux principaux aspects de la bonne gouvernance, à savoir :
L'obligation de rendre compte : les administrations publiques sont capables et désireuses de montrer en quoi leur action et leurs décisions sont conformes à des objectifs précis et convenus.
La transparence : l'action, les décisions et la prise de décision des administrations publiques sont, dans une certaine mesure, ouvertes à l'examen des autres secteurs de l'administration, du Parlement, de la société civile et parfois d'institutions et d'autorités extérieures.
L'efficience et efficacité : les administrations publiques s'attachent à une production de qualité, notamment dans les services rendus aux citoyens, et veillent à ce que leurs prestations répondent à l'intention des responsables de l'action publique.
La réceptivité : les autorités publiques ont les moyens et la flexibilité voulus pour répondre rapidement à l'évolution de la société, tiennent compte des attentes de la société civile lorsqu'elles définissent l'intérêt général et elles sont prêtes faire l'examen critique du rôle de l'Etat.
La prospective : les autorités publiques sont en mesure d'anticiper les problèmes qui se poseront à partir des données disponibles et des tendances observées, ainsi que d'élaborer des politiques qui tiennent compte de l'évolution des coûts et des changements prévisibles (démographiques, économiques, environnementaux, par exemple).
La primauté du droit : les autorités publiques font appliquer les lois, la réglementation et les codes en toute égalité et en toute transparence.
Il faut cependant ouvrir les yeux et valider les valeurs de la nation congolaise. Nous ne sommes pas la pour copier les pays étrangers mais plutôt mener notre pays a la rénovation. En mon humble avis, il se passe quelque chose. Nous sommes en 2009 et nous devons voir les choses telles qu’elles sont. Tous ensemble pour la reconstruction et nous irons de l’avant. Nous ne pourrions atteindre la victoire que si nous sommes réunis. Tous les congolais doivent participer au cœur du débat politique. Il faut dire les choses aussi simplement possible : notre pays commence a changer son image. Dénonçons ce qui ne marche pas et dans cet esprit nous bâtirons notre gratte ciel.Ce sont ces messages contradictoires qui désorientent la population et l’empêchent, par exemple, de revendiquer énergiquement ses droits toute matière confondue.
Nous devons encourager la bonne gouvernance : les abus des droits de l’homme, la corruption et l’insécurité légale entrave le développement de la paix et de la prospérité dans beaucoup de pays en développement. Seule la bonne gouvernance peut assurer une juste allocation des fonds en vue d’améliorations durables. Qui se reconnaît fils du pays devra penser, chacun a sa façon, d’y participer. Demandons au gouvernement d’apporter des réponses aux vrais problèmes de la République Démocratique du Congo.La RDC gagnerait beaucoup si elle s’inscrivait dans la même logique en impliquant toutes les institutions nationales pour s’approprier cette démarche. On s’engagerait ainsi dans la voie de la transparence et de la bonne gouvernance.

Rangot Tsasa

Tuesday 7 July 2009

Intervention rapide en R. D. C. : le peuple en a besoin



Mahendeleyo parle de la situation du Pays et son project

Après le départ de Mobutu en 1997, chassé du pouvoir par Mzée Kabila ; après trente deux ans de règne, la R. D. Congo est devenu un pays conflictuel. Depuis que Joseph Kabila fils a pris le pouvoir juste après la mort de son pere, nous assistons au démembrement de notre pays. Présentement, nous vivons les avancements du grand projet de société dénommé cinq chantiers du Président de la République.
Joseph Kabila ayant trouvé le pays en déjà détruis et par manque d’entretiens, il semble difficile de faire un bon décollage. Devrions nous condamner le pouvoir en place ou continuer à garder le langage tel que c’est la dictature de Mobutu qui a détruit le pays ? Loin delà, nous devons chercher des solutions adéquates pour relancer notre économie. Nous sommes sans ignorer que notre la République Démocratique du Congo regorge des ressources minières importantes, avec une faune de grande valeur, pour ne citer que ceux la. Il existe même des richesses non exploitées. Malgré tout cela, notre pays reste compter parmi les pays les plus pauvres du monde.
La République démocratique du Congo fait partie des pays les moins avancés. Sa structure économique est comparable à celle des autres pays de l'Afrique centrale, mais son économie est handicapée par une guerre civile larvée et un des niveaux de corruptions les plus élevés de la planète. La RDC, un des pays les plus vastes et les plus peuplés du continent africain, n'a pas le niveau de vie qui devrait correspondre à ses immenses ressources naturelles (minerais, bois précieux, produits agricoles, …).
Si notre pays possède aussi de l'or en quantité respectable, elle possède surtout les trois quarts des réserves mondiales de coltan, un composant essentiel pour les circuits des téléphones et des ordinateurs portables. Nous produisions 24000 barils de pétrole par jour dans les années 2003. D’où vient la question de savoir : s’agit il de la mauvaise volonté du gouvernement en place ou alors nous revenons toujours, comme par le passé, a l’époque de la dictature ou tout le monde clamait qu’il nous manquait de bons gérants. Ceci ne serait peut être pas l’avis de tout les Congolais. Malgré le travail fourni par les gouvernements, sous la gouvernance du Rais Joseph Kabila Kabange, le peuple Congolais a perdu son sourire de l’époque ou nos parents nous payaient du luxe avec le salaire de Chanimétal, Indutex, Utexleo et consort.
Qui pourra donner la réponse au peuple ? Une chose est vraie il y a du boulot qui se fait actuellement ; mais que demande le peuple ? Devrions nous être sacrifiés ? Combien de temps durera ce sacrifice ? Tout ce que j’admire, c’est la démocratie qui commence a s’installer depuis 2006 : une constitution avait été mise en place et pour la première fois nous avons connus des élections libres et démocratiques. Même si un certain nombre de personnes n’y croient pas trop, le fait est tel que tous les Congolais présents en République Démocratique du Congo ont voté. Apparemment, le problème du Congo réside sur les personnalités politiques mises en place par le peuple lui-même.
Selon Digital Congo, le président Joseph Kabila a fait l’unanimité dans l’opinion du Nord Kivu. Plusieurs raisons justifient le soutien populaire et spontané des populations de Goma au chef de l’Etat. La première raison est que le Raïs s’est distingué dans une diplomatie de proximité active, ayant débouché sur la signature des accords avec le Rwanda, au point de gagner le pan de la paix dans cette partie du territoire national, souvent encline à des conflits armés. Sur ce point, nous rendons grâce à Dieu, comme le dis bien si souvent la première dame, j’ai cité Mme Olive Lembe Di Sita Kabila.
La Diaspora de Manchester en Grande Bretagne s’était réunit sous la direction de Maman Alphonsine, Présidente et Mr. Raphaël Ngoma Tsasa, Vice Président et Coordinateur de l’organisation non gouvernementale Mahendeleyo; en leur siège de Manchester en vue de préparer un projet pour la République Démocratique du Congo visant le Nord Kivu et Kinshasa dans le but de participer a la reconstruction du pays. Le projet est fin prêt et le Comité Directeur se charge de visiter le site choisi à 30 Km de Kahuzi Biega au mois d’Août 2009 – Septembre 2009 et enfin trouver les fonds pour lancer le projet. Rien que des initiatives congolaises pour pouvoir répondre a certaines questions restées sans réponses dans la Ville de Kinshasa et la Région des Grands Lacs.
Il est grand temps de passer aux choses sérieuses : mettre les gens qu’il faut a la place qu’il faut car nous sommes tous sans ignorer que les gouvernements se succèdent mais c’est plutôt un monde des profiteurs. Raison de plus pour que le Rais pense a remagner, même si cela n’est encore que suspiscion. De toutes les façons, cela prouve que rien ne va encore. Nous ne pouvons pas non plus lancer que des fleurs, après avoir suivi la R.T.N.C (Télévision Nationale Congolaise) depuis Manchester – UK, un député du Parlement Congolais dénoncants les bévues de nos dirigeants. La pratique des intouchables existent encore et revient en force. Une des raisons de la faille dans nos gouvernements. Bravo à Monsieur F.K. Pauvres malheureux nous qui sommes cloîtrés a l’étranger car nous n’aurons pas notre part de gâteau. Raison de plus pour créer de nouveaux projets avec des nouvelles idées.

Rangot Tsasa

Thursday 2 July 2009

Wednesday 24 June 2009

Joseph Kabila ses origines...

http://lavoixducongo.afrikblog.com/archives/2009/02/23/12674041.html#comments

Les photos qui parlent d'elles meme.


La vitoire de: Olive Lembe Kabila Kabange

















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Joseph Kabila ses origines...

Douze compagnons et amis de Mzee Laurent Désiré Kabila témoignent : « Joseph Kabila est le fils aîné de Laurent Désiré Kabila. »Et apprenez comment Mzee lui-même a parlé de son fils Joseph !

LAVOIXDUCONGO
Forum de partage des idées entre les Congolais(es)...Masolo entre bana mboka...Mazungumuzo ya wa Congolais(es)..... Nouvelles concernant la RDC

http://lavoixducongo.afrikblog.com/archives/2009/02/23/12674041.html#comments

Exode 13, 21 -22. Exode 14, 10 - 25.

Exode 13, 21 -22. Exode 14, 10 - 25.

...Nous lisons ici, de nouveau, que Moise regarda l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les tresors de l'Egypte.

Il y a de l'opprobre a servir Christ. Si vous etes tres populaire pour le monde, alors vous ne pouvez pas servir...vous ne servez pas Christ. Non. Vous ne le pouvez pas, parce qu'il y a de l'opprobre qui va avec cela. Le monde a toujours jete l'opprobre....

Et Moise, qui allait devenir le nouveau pharaon, ayant la faveur des gens, et, cependant, il regarda ou estima l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que tout ce que l'Egypte pouvait bien lui donner. L'Egypte etait entre ses mains. Pourtant, il savait qu'il y avait de l'opprobre a prendre la voie de Christ. Mais il etait si heureux de savoir qu'il y avait quelque chose en lui, qui le faisait regarder l'opprobre de Christ comme quelque chose de plus grand que tout le prestige qu'il avait herite. Il avait un heritage au-dedans delui, qui etait infiniment plus grand que ce que l'heritage exterieur lui avait donne.

Oh! Si nous pouvions etre comme cela, aujourd'hui, et laisser le saint-Esprit oindre ce que nous avons en nous, cette foi, afin de produire une vie pieuse et consacree a Christ... Avec une foi telle que celle qu'il avait, Moise regarda et considera cet opprobre comme un honneur...

Les chretiens, aujoud'hui, devraient dire la meme chose: "Je suis content(e) de me considerer comme un(e) chretien(ne), et de m'abstenir des choses du monde et de l'ordre du monde" - pas simplement comme un membre d'eglises - mais comme un(e) chretien(ne) ne(e) de nouveau qui vit en accord avec l'ecriture. Meme si l'on m'appelle "un fanatique", je regarde neanmoins cela comme une chose plus grande que si j'etais la personne la plus populaire de la ville ou de la nation. Je prefere etre cela que d'etre president(e) des Etats-Unis ou roi (ou reine) sur la terre....

Message preche par le Frere William M Branham, 14/07/1963, Jeffersonville, Indiana, U.S.A.) A SUIVRE...

Monday 8 June 2009

Désavoué par J. Kabila, A. Muzito doit démissionner

Combat de boxe : Joseph Kabila Kabange – Adolphe Muzito

Après avoir soufflé sur ses 38 bougies, Joseph Kabila comme un charme à l’heure du choix décisif de nouveaux collaborateurs.


Par rapport au sujet nous constatons tous que le Chef de l’Etat a perdu confiance envers ses collaborateurs. Dans la foulée, nous citerons Vital Kamerhe, Adolphe Muzito. Allez y comprendre. A qui le prochain tour. Je pense qu’une crise politique serait en vue. Le président de la République vient de taper du poing sur la table. Il conditionne tout ordonnancement des dépenses publiques à son autorisation préalable. Il dénonce les dérapages substantiels et répétés des Finances publiques et de la monnaie nationale. Il vient de dépouiller le Premier ministre, chef du Gouvernement, de ses prérogatives essentielles. Un véritable désavoeu. IL doit démissionner.
Le député de l’opposition, Jean Lucien Bussa, a annoncé jeudi son intention de demander au chef du gouvernement des explications sur la situation économique et sociale du pays, qu’il juge déplorable, rapporte radiokapi.net. Ce qui revient a dire que J. Kabila fait route avec quelques personnes et non avec tout le monde. Un combat de boxe dans la démocratie qui vient d’être engagé entre le Président de la république et son Premier ministre. On verra qui gagnera et encore du coté de l’opposition la meilleure solution serait que A. Muzito démissionne. Mais a qui profiterait la crise ?
Les quinze collaborateurs compétents que recherche le président de la République sont-ils dans sa cour ? Le Président recherche du Personnel politique a lui pour relever le défis de la reconstruction. L’oiseau rare se trouve parmi nous qui ne sommes pas connus de son milieu.Les patates sont presque cuites et le nouveau gouvernement arrive a tâtons.
Et le 1er ministre, en toute responsabilité, devrait prendre les mesures qu’impose une telle rupture de confiance et une telle mauvaise gestion des finances publiques et démissionner. » 400 conseillers a la primature? C’est quand même pas la Jungle. Et pourquoi lui a-t-on laissé tout ce temps ? Et si Muzito partait : va-t-on encore trouver le remplaçant dans la majorité Présidentielle ou alors le Chef de l’Etat décidera pour sa part de nommer son oiseau rare qui serait peut être que son homme de confiance que nous connaissons ? Crise politique…. Alors la totale. Et quel sera le rôle de l’UDPS qui fait son retour dans la course au pouvoir ? On verra qui gagnera oui on verra qui gagnera. Match eza mabeeeeeeee.
Rangot Tsasa

Saturday 6 June 2009

Si nous faisions comme les Belges...

Vie politique : qui fait quoi ?

Chaque commune comporte une assemblée d'élus, le Conseil communal, et un exécutif, le Collège des Bourgmestre et Echevins.

Le Conseil communal dispose d’une compétence normative générale et prend toutes les décisions qui relèvent de l’intérêt communal.

Le Collège des Bourgmestre et Echevins assure quant à lui l’exécution des décisions du Conseil et veille à la gestion quotidienne de la commune.

Le Conseil communal

Le Conseil communal est composé d'élus directs en nombre variable en fonction du nombre d'habitants de la commune. Pour la Ville de Bruxelles, le nombre de conseillers est fixé à 49.

En vertu de la Constitution, le Conseil dispose d'une compétence générale sur tout ce qui est d'intérêt communal. A cet égard, il dispose notamment du pouvoir d'adopter des "règlements communaux" et des "ordonnances de police communale", d’organiser les services communaux, de gérer les finances de la commune.

Il se réunit sur convocation du Collège des Bourgmestre et Echevins.

Le Collège des Bourgmestre et Echevins

La Commune est gouvernée par le Collège communal. Le nombre d’Echevins est variable en fonction du nombre d'habitants de la commune. Pour la Ville de Bruxelles, le nombre d’Echevins est fixé à 9.

En tant qu'organe exécutif de la commune, le Collège est chargé de veiller à la publication et à l'exécution des décisions du Conseil. Il doit aussi veiller à l'administration quotidienne de la commune et à la représenter en justice.

Il exerce, en outre, certaines missions de contrôle à l'égard des monts de piété, des établissements dangereux, incommodes et insalubres, ou des missions spécifiques dans le cadre de la police des spectacles, de l'urbanisme ou de l'aménagement du territoire.

lu pour vous

Thursday 4 June 2009

Contrats chinois, L’ambassadeur de Chine en Rdc : " nous n’arrêterons pas "


*Selon l’ambassadeur, " il est contradictoire de voir les institutions internationales et les pays occidentaux s’intéresser aux réserves financières de la Chine, et tenter en même temps de nous bloquer en Afrique et plus particulièrement au Congo… "

Nous sommes témoins d’un grand événement politique, la phase chaude de la guerre froide entre le monde chinois et le monde occidental. Pourquoi cette guerre a-t-elle la Rdc comme théâtre ? On s’y attendait. La guerre froide en cours étant essentiellement économique, la Rdc ne pouvait qu’être le théâtre de prédilection à cause de ses énormes ressources naturelles du sol comme du sous-sol.

A propos de ces richesses de la Rdc, des confrères belges qui avaient dernièrement couvert l’inauguration de la pose du câble optique à Nsanga par le chef de l’Etat, rappellent une anecdote : " Dieu a oublié ses valises au Congo… ". On estime que Dieu ne pouvait donner à ce pays autant de richesses si ce n’est pas par oubli. Et les confrères qui citent un ingénieur chinois au nom de Hunter Xie, écrivent : " Ce pays a tout, l’eau, la terre, la forêt. Ne parlons même pas des mines. Ce qui manque aux Congolais, c’est peut-être l’idéologie, la volonté de travailler ensemble… ".

Les Chinois, comme beaucoup d’autres peuples du monde, ont découvert ces richesses de la Rdc. Ils sont sidérés à l’idée que ce pays ainsi potentiellement riche, était réduit à vivre des aumônes. Une autre Chinoise disait des Congolais qu’ils ressemblaient à quelqu’un qui a un bol en or massif et s’en sert pour demander des aumônes.

Une nouvelle forme de coopération

A travers les contrats chinois, la Rdc et la Chine se sont engagés à renverser la tendance. Le Chef de l’Etat, Joseph Kabila avait clairement dit au peuple congolais que cette fois, on devra faire profiter les richesses du pays au peuple. Et ce peuple à travers des infrastructures, verra à quoi avaient servi ses richesses.

Il y a des mois que l’on parle des contrats chinois que le Fmi et particulièrement le Club de Paris estiment contradictoires. D’un côté, le gouvernement congolais veut obtenir un allégement substantiel du paiement des intérêts de sa dette tout en poursuivant sa coopération avec la Chine en vue de construire des infrastructures. En effet, la Rdc s’est engagée à remplir les conditions en vue de cet allègement au mois de juin prochain. Et ses créanciers pourraient alors effacer sa dette à la hauteur de 6,3 milliards Usd. La dette, elle, est de 12 milliards Usd. D’autres sources parlent d’un allègement à la hauteur de 90%. La Rdc serait alors soulagée d’un fardeau qui lui coûte mensuellement 50 millions de dollars Us.

Il est difficile que la Rdc atteigne ce point d’achèvement dès le moment où pour le Fmi et la Banque mondiale, deux points continuent à poser problème, à savoir, les dérapages en matière de dépenses militaires et les contrats chinois. Il s’agit de deux points vitaux pour Joseph Kabila et la Rdc toute entière. La Rdc a un problème de sécurité à l’Est. Pour y faire face, elle doit réformer et équiper son armée. D’autre part, le pays a un besoin urgent d’infrastructures. Ce que lui demandent ses créanciers à travers le Fmi, est une chose impossible.

Question de vie ou de mort

Pour Pierre Lumbi, ministre des Travaux publics et Infrastructures, parlant des contrats chinois, estime qu’ : " Il s’agit d’accords de troc : en échange de grands travaux, que seules les entreprises chinoises ont la capacité de réaliser dans les délais requis et à prix compétitif, le Congo s’est engagé à permettre l’exploitation de ressources minières, à raison de 9 millions de tonnes de cuivre et de 200.000 tonnes de cobalt. Si les réserves actuellement connues ne nous permettaient pas de tenir nos engagements, d’autres prospections seraient entreprises. Nous trouverions d’autres moyens de financement, de nouvelles mines ou des terres agricoles par exemple. Alors qu’en ces temps de crise, les Etats occidentaux s’engagent massivement aux côtés de leurs banques, pourquoi l’Etat congolais ne pourrait-il encourager le développement du pays " ?

Pour le ministre Lumbi, l’exemple chinois n’est pas une grande première. Il prend pour ce faire l’exemple de la Belgique qui, selon lui, " En 80 ans, a réussi à financer le formidable développement du Congo, de ses villes, de ses voies de communication, uniquement grâce aux ressources naturelles du pays. Pourquoi les Chinois ne pourraient-ils faire de même " ? Pour lui, le Fmi est allé très loin jusqu’à intimider les Chinois. " Cependant, les intimidations n’ont pas manqué : outre les pressions exercées sur le plan intérieur, les représentants du FMI sont allés jusqu’en Chine pour tenter de bloquer les crédits, ou d’imposer une "coopération triangulaire" dans laquelle ils seraient partie prenante. "

La Chine tient bon

A cette allure, il y a risque que les Chinois cèdent. L’Ambassadeur de Chine à Kinshasa parle de la mauvaise foi du Fmi. Il est d’avis que " Lors de la négociation des contrats, nous étions parfaitement conscients du fait qu’il fallait absolument éviter que le Congo contracte de nouvelles dettes. En réalité, c’est la Chine qui a pris tous les risques : si les mines actuelles ne suffisent pas, nous investirons dans de nouvelles prospections et c’est la Chine qui les financera ".

A son avis, " il est contradictoire de voir les institutions internationales et les pays occidentaux s’intéresser aux réserves financières de la Chine, et tenter en même temps de nous bloquer en Afrique et plus particulièrement au Congo… ". Il conclut avec fermeté : " Ces contrats sont irréversibles, nous n’allons pas reculer, et les Congolais non plus… ". Les Belges et les Américains ne l’entendent pas de cette oreille. Pour eux, les contrats chinois doivent être révisés. Les Français, eux, se montrent souples.

Même le câble optique pose problème

La Chine n’engage pas seulement sa coopération avec la Rdc dans le domaine minier. On n’a pas suffisamment expliqué au peuple l’importance du geste que Joseph Kabila est allé poser à Nsanga dans la province du Bas-Congo. Pour certains, il ne s’agirait que d’un simple câble comme il y en a autant pour transporter le son et les images. On a oublié qu’il s’agit d’une grande révolution dans ce domaine où tout est communication. Le Chef de l’Etat qui comprend la portée du geste posé à Nsanga avait tenu à le poser lui-même. Dans une large opinion nationale, on a oublié que c’est avec la Chine que ce geste est posé. Beaucoup de Congolais ne savent pas également que certains milieux occidentaux n’apprécient pas le geste des Chinois. Ils combattent la pose de ce câble autant que les contrats chinois pour la construction des infrastructures en Rdc.

L’ingénieur chinois qui conduit les travaux de la pose de ce câble ne touche que 1500 Usd par mois. Ce qui est modeste à comparer avec les experts traditionnels. L’inauguration à NSanga du premier tronçon du câble à fibre optique qui reliera Moanda sur l’Atlantique à Kinshasa en passant par Matadi sur une distance de 650 kilomètres, va permettre le transport des images et des informations à la vitesse de la lumière. Les ingénieurs chinois y travaillent sous un soleil de plomb. Pour Hunter, c’est un exemple qu’il donne au peuple congolais. Un exemple dans le travail. Il faut travailler mieux et vite. Cet exemple, les Congolais en ont besoin. C’est parmi les choses qui font peur. Car, si la Chine s’est construite en une vitesse lumière, pourquoi la Rdc avec son sol et son sous-sol mieux pourvus que celui de la Chine, ne peut-elle pas faire aussi ce pas de géant ?

Kabila décidé à suivre l’exemple chinois

La volonté politique, on l’a à travers la promesse de Joseph Kabila de faire de la Rdc, la Chine d’Afrique. L’ingénieur chinois, Hunter y croit lui aussi, car, estime-t-il, optimiste, que le progrès viendra au Congo étape après étape. Il y a cependant à regretter un certain mimétisme, mieux un certain cynisme de certains services publics congolais dont les douanes qui ne sont pas de nature à aider les Chinois à travailler rapidement. En ce qui concerne la pose du câble inaugurée par le Chef de l’Etat, l’ingénieur chinois regrette que les travaux aient pris cinq mois de retard. Et pour cause ?

" Nous nous sommes heurtés à des roches, nous avons dû utiliser de la dynamite, inventer des solutions face à des problèmes inédits. Mais le plus difficile, c’était de convaincre l’Office des Douanes de libérer nos marchandises, d’obtenir de l’Office national des transports qu’elle les stoque, de surmonter tous les obstacles bureaucratiques… ". Malgré tout, la tranchée partie de Moanda est au niveau de Matadi et avance au rythme de dix mètres par jour. " Le travail est dur, mais nous sommes payés à raison d’un dollar le mètre, et ces Chinois n’oublient jamais de nous donner à manger " ont raconté les travailleurs aux confrères belges du journal Le Soir. " D’ici cinq mois, nous devons être arrivés à Kinshasa, dit Hunter. Ici, à force de houspiller tout le monde, j’ai attrapé des cheveux gris ". Les deux jeunes ingénieurs ajoutent en riant : " Et nous, à force de rester ainsi au soleil, nous allons finir par être aussi bronzés que les Congolais " !

Pour l’ingénieur chinois, " Ce qui compte avant tout, c’est que j’ai un contrat à remplir, je dois respecter les échéances fixées. Je fais ce travail pour moi : en Chine, j’ai un fils unique et je veux lui payer de bonnes études. Je le fais aussi pour le Congo : ce câble, potentiellement, représente un grand progrès en matière de communications. Il apportera beaucoup d’argent à l’Etat congolais et plus précisément à l’OCPT, l’Office congolais des postes et télécoms, dont les recettes, à l’avenir, pourraient s’élever à 1milliard de dollars par an".


Avantages du câble optique

Ce projet est une initiative du gouvernement congolais qui, selon " L’Etat congolais a investi 85 millions de dollars dans ce projet réalisé par une société chinoise, une somme provenant d’un prêt chinois, consenti par Pékin au titre de l’aide au développement. Au Congo, en quelques années, les sociétés de téléphonie privées se sont partagés le marché, bénéficiant de dérogations alors que la loi prévoit le monopole de l’Etat. La seule Vodacom vient de récompenser son quatre millionième abonné… Désormais, c’est l’Etat congolais qui sera propriétaire du câble et il fera payer les droits d’interconnexion aux opérateurs privés : sur les autoroutes de l’information, ces derniers devront s’acquitter d’un droit de péage, qui représentera un gain important pour les finances de l’Etat. "

En plus de ces avantages pécuniaires, ce câble permettra de " réaliser un véritable saut technologique. La fibre optique ne servira pas seulement à la téléphonie, à la télévision. Elle permettra des vidéoconférences, le recours à l’imagerie médicale, elle sera surtout un outil essentiel en matière d’éducation, permettant l’enseignement à distance, voire le télétravail. Grâce à elle nos étudiants auront accès aux bibliothèques en ligne, pourront suivre des cours dispensés dans des universités étrangères. Nous pourrons surmonter le retard pris en matière d’éducation en sautant les étapes… ".

Le non de la Banque mondiale

Il nous revient, selon Le Soir, que " la Banque mondiale, porte-parole des bailleurs de fonds occidentaux, s’y oppose. Elle juge que l’OCPT, une structure aussi vieillie que toutes les administrations publiques du pays, n’a ni la capacité ni les moyens de gérer l’accès au câble ". La Chine ne l’attend pas de cette oreille. Car, expliquent les ingénieurs chinois, vingt Congolais étant actuellement formés en Chine. C’est pourquoi, la deuxième phase du projet devrait voir diminuer le personnel chinois. Il nous revient même certaines entreprises congolaises de télécommunication seraient contre ce projet qui permettra à la Rdc de contrôler le secteur des télécommunications.

JDG

RDC: sans aucun doute: Kisalu me banda: Le travail a commencé

RD Congo: l'avenir économique au centre de l'entretient entre Joseph KABILA et Strauss Khan
L'avenir économique de la République Démocratique du Congo a constitué l'essentiel de l'entretien que le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a eu dimanche à Kinshasa avec le directeur général du FMI (Fonds monétaire international), Strauss Khan.
Les travaux de construction de l'immeuble de la " Place de la Gare " à Kinshasa évoluent normalement.

L’affirmation est du vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, Emile Bongeli qui a reçu des assurances le weekend dernier de la poursuite normale des travaux de construction de l'immeuble " ultramoderne " à la place de la " Gare " à Kinshasa, par l'entreprise Rakeen Congo construction Compagnie (RAK-CCC), du groupe Rakeen. Ces travaux entrent dans le cadre de la coopération entre la RDC et l'Arabie Saoudite, en appui aux cinq chantiers de la République. La durée des travaux est d’une année.

«En 2009, nous sommes déjà à Plus de 1300 enfants sortis des groupes armés»
Depuis bientôt 4 ans à la tête de la Division de la Protection de l’Enfant à la Monuc, Judith Lavoie fait le point sur le travail accomplit par sa Division et réfléchit sur les défis à relever ainsi que sur le complexe et délicat travail que réalise sa Division.

Construction d’une route répondant au standard international à Bukavu
Le gouvernement provincial du sud Kivu vient de doter la ville de Bukavu des routes urbaines qui répondent au standard international. L’exemple est parti du tronçon place Mulamba-marché de Nguba qui porte aujourd’hui une robe neuve : trottoir aménagé et éclairage public réhabilité.

800 à 1000 km des routes de la province du Katanga pris en charge par le gouvernement central
Kinshasa, 25/05/2009 / Economie
Le gouvernement central a pris l’option, dans le cadre des différents programmes de réhabilitation des infrastructures de base, de financer 800 à 1000 km des travaux routiers.

EDUCATION /CINQ CHANTIERS : Inauguration à Bandundu du bâtiment du Centre universitaire.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Mashako Mamba,a inauguré le weekend dernier à Lwani, quartier suburbain de la commune de Disasi, à Bandundu, le nouveau bâtiment destiné à abriter désormais les installations du Centre universitaire de Bandundu (CUB), extension de l'UNIKIN, en présence des autorités académiques et politico-administratives, des invités et des étudiants. Les travaux ont duré dix mois pour un coût évalué à 229.000 dollars.

Le Président Joseph Kabila lance les travaux de modernisation de l'aéroport de N'Djili.
Le Président Joseph Kabila Kabange a procédé le samedi 16 mai 2009 au lancement des travaux de réhabilitation et de modernisation de l'aéroport international de N'Djili (Kinshasa), au cours d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée dans l’enceinte même de l’aéroport aussitôt après son retour dans la capitale, au terme d’un séjour d'une semaine à Lubumbashi, au Katanga.

BAS-CONGO : Des engins pour les travaux publics | 4 juin 2009
(JPG) Pour un avancement des travaux de réhabilitation des routes au Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa, le gouvernement provincial vient d’acheter des engins. Ces engins serviront aux travaux publics.

Les maraîchères et agricultrices en formation sur le manioc | 4 juin 2009
(JPG) Les femmes maraîchères et agricultrices réunies au centre catholique NGANDA pour suivre la formation sur le manioc. Pendant quatre jours soit du 02 au 05 juin, les femmes vont apprendre des connaissances sur l’importance du manioc et son rôle dans la société. Le ministre de l’Agriculture, Norbert BASENGEZI KATINTIMA a lancé officiellement les travaux de la formation.

Le Président Joseph Kabila lance les travaux de réhabilitation de l’avenue Libération.
Il l’avait promis le 06 décembre 2007 lors de son discours sur l’état de la nation et il a tenu à être présent lors du lancement des travaux de l’avenue Libération ex 24 novembre. Le président de la république Joseph Kabila a donc lancé le mardi 25 mars 2008 les travaux de réhabilitation de ce tronçon de 13 km. C’est donc là un signal fort quant au début des grands travaux dans le cadre des cinq chantiers de la république.

Rangot dixt: Que des exemples a suivre. Laissons le temps nous le prouver. A ce stade, je dis courage a JKK et ses cinq chantiers. Joyeux anniversaire aux jumeaux.

Rangot Tsasa

Congovision: Joseph Kabila & Janet Kabila

Trente-huitième anniversaire ce jeudi du président Joseph Kabila sous méditation sur de multiples attentes à combler
Kinshasa, 04/06/2009 / Politique
Le président de la République souffle ce jeudi sur les 38 bougies de l’anniversaire de ses 38 ans d’âge au moment où son attention est retenue par le remaniement annoncé de l’exécutif, les âpres négociations avec le Fmi sous la hantise du dossier des contrats chinois et les non moins déterminantes prochaines échéances électorales !



kabilaNé à Hewa Bora, dans le Fizi, au Sud-Kivu, le 4 juin 1971, Joseph Kabila totalise, depuis les premières heures de ce jeudi, 38 ans d’âge. C’est, à la fois, une fête et un défi pour la suite de son parcours politique.

Tout récemment, dans ses confidences au Quotidien Belge Le Soir, il promettait des changements profonds, pour ce mois de juin. Il avait ainsi sonné le glas d’une ère nouvelle axée sur la sélection de quinze personnes, grâce au concours duquel, il compte travailler 24 heures sur 24 en vue d’atteindre la vitesse de croisière, dans la mise en œuvre de ses cinq chantiers. C’est un anniversaire qui intervient au moment où le suspense reste total sur le contenu de ces changements brandis.


Mais, quoi qu’il en soit, l’actuel gouvernement et son propre cabinet n’en seront pas moins affectés. D’ores et déjà, l’on parle d’environ 30 % des ministres et vice-ministres à la porte de sortie, d’un éventuel ordre interdisant Adolphe Muzito d’engager des décaissements des fonds, à une certaine hauteur, sans s’en référer, et, enfin, de la nomination du Conseiller Spécial chargé de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.

Humainement, un anniversaire a toujours été une occasion de fête et de joie. Il en sera autant pour Joseph Kabila et sa sœur jumelle Jaynet Kabila, aujourd’hui. Normalement, à ces genres de moment, ils ne manqueront pas d’être entourés de leurs proches membres de famille, amis et partisans. En un lieu dont ils sont les seuls à détenir le secret, ils vont certainement souffler sur leur 38ème bougie d’âge, une de plus.

Né à Hewa Bora, dans le Fizi, au Sud-Kivu, Joseph Kabila dirige le pays depuis le 26 janvier 2001. Deux ans de mandat seul, après l’ignoble assassinat de Mzee Laurent-Désiré Kabila, son père, trois ans de gestion consensuelle, sous l’empire atypique 1+4 et maintenant, environ deux ans et demi, après des élections d’octobre 2006.

Changements profonds

C’est un anniversaire qui serait sans nul doute placé sous le signe de changements profonds et mutations incontournables. Tout récemment, dans ses confidences au Soir, un Quotidien Belge, Joseph Kabila promettait de prendre la mesure de toutes ses responsabilités devant Dieu et les hommes. Lui qui ne jure plus que sur la confiance dont lui a fait preuve le peuple congolais, lors de joutes électorales organisées en 2006, estimait qu’il ne peut plus reculer face à son intime conviction de chercher quinze personnes dynamiques et bien déterminées à l’épauler, dans ses lourdes charges jusqu’à la fin du mandat.

jaynet kabilaA mi-parcours, il veut gérer les 915 jours restants dans le sens de pousser sur l’accélérateur en vue d’atteindre la vitesse de croisière dans le cadre de ses cinq chantiers. 910 jours déjà consommés, depuis le 6 décembre 2006, seraient, à l’en croire, à placer dans l’optique de la connaissance qu’il fallait avoir des gens à sélectionner, pour bien avancer. Et, maintenant, les aiguilles de la montre sont en marche. Les cœurs battent. Les ministres et vice-ministres tremblent. Et, dans la foulée, l’on parle même d’un éventuel ordre qu’il aurait intimé, dans une lettre, au Premier Ministre Adolphe Muzito, de ne plus engager des décaissements des fonds, à une certaine hauteur, sans s’en référer. Une manière peut-être d’introduire de l’orthodoxie dans la gestion des ressources de l’Etat, ou, alors, de limiter des dégâts.

C’est un anniversaire qui intervient donc, à l’heure du tournant décisif. C’est, à la fois, une fête et un défi, pour la suite du parcours politique. La réalisation des promesses exige des efforts. Construire, par exemple, 100.000 Km des routes, n’est pas une mince affaire, réaffirmait-il. Tout comme, donner de l’emploi à la moitié de la population congolaise, c’est énorme, martelait-il, en plus, dans cette dernière interview qui fait date, dans le Soir.

Le Président inscrivait son action dans la continuité. C’est pourquoi, il disait ceci, en des bouts de phrases recoupées : « même si je n’ai pas un deuxième mandat, ce qui importe, c’est que le travail a commencé. C’est cela l’essentiel ».

Une brèche ouverte

Un conseiller Spécial chargé de la Bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption est attendu incessamment, au Cabinet du Chef de l’Etat dont la refonte n’est pas exclue. Au gouvernement, des indiscrétions laissent planer des doutes sur la reconduction de la plupart des ministres et vice-ministres actuels.

Muzito, lui-même, est accusé de tous les péchés d’Israël. Dans les coulisses, même si rien n’est encore confirmé, l’on apprend que le Palu serait sollicité pour un changement à la primature. Un chiffre est d’ailleurs avancé, pour les ministres et vice-ministres. Près de 30 % d’entre eux seraient à la porte de sortie. Des têtes nouvelles sont également annoncées, pour requinquer l’équipe. Il est question de négocier le dernier virage, avec succès et responsabilité.

(DN/Yes)

La Prospérité

Wednesday 3 June 2009

Les disparus du Kivu sur TSR

http://media.tsr.ch/xobix_media/tsr/tp/2009/tp_05142009-701k.mp4?start=00:48:16.005&end=01:40:34.008

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&channel=emission#program=55;vid=10725881

Combat de boxe avec Country Rumba

http://boftheblog.com/audio/combat-de-boxe

Lingala song: This is a love song talking about my own experience. Between couple,
married or living together. Always comes some problems that am
comparing a fight. This was extracted from Decollage. At the time I was
singing wwith Blanchard de Plaisir, Wa Bienva Nganga, Guy Semakala,
Chocolat, Niwel Nsumbu, actually with his band in Ireland, Frank
Nsimba, Lito, Dimoberzo Ngeya, Zible Canto, Zing Zong Zizi Kola, Zino Kelino Zolana.

We have just difficulties to find a producers in Manchester. The
Album Decollage was just a Demo CD that gave us a push to set up a
group in Manchester. Actually, the band split up but we always come
back together for gigs or shows all over the Greater Manchester.

Now I set up my own band with the coordination of the African
Francophone Integration Project in Beswick and we still looking for
musicians from any background. Any one interested can contact me at the
AFIP office, Chirch of the Resurrection. So many musicians have moved
to London. You can also come and learn something from the African
culture.

Say something or ask any question or email me : rangot1205@yahoo.com. 3a, Campion Walk - Beswick - M11 3RS.

Rangot Tsasa

Enjeux politiques avant les élections de 2011 en RDC,.

Au-delà des possibles fraudes, ce qui inquièterait le plus c'est la profonde division du pays, mise en relief par l’organisation des élections. Dans la capitale Kinshasa et les provinces de la RDC, les états major des partis politiques se mobilisent déjà. Les indépendants commencent à se positionner aussi par rapport a leurs ONG. L’opposition active se bouge a fonds la caisse. En ce même moment, les gens qui n’ont pas su défendre le peuple comme il se doit envisagent de réassoir leur partis afin de rester au pouvoir pour les prochaines élections.
D’aucun se douterait que la partie au pouvoir se laissera faire: cherchant de nouveaux cadres pour s’accaparer de nouvelles idées. La majorité présidentielle tente d’amadouer le peuple en essayant de réactiver les projets. Allez y comprendre quelque chose. Les travaux de reconstruction de la ville de Kinshasa et de toutes les provinces évoluent normalement.

Le maître du projet cinq chantiers est trop pris car le temps qui lui reste est très peu. Sur qui peut il compter ? Les gros diplômes semblent lui avoir déçus, si on en tient seulement à son discours avec l’interview de New York Times et celle de Colette B. En vue de consolider la paix qui vient d’être rétablie dans l’Est de la République Démocratique du Congo, nous avons pu apprecier le courage du chef de l’Etat qui a signé un accord avec les pays frontaliers. L’accord que certains n’arrivent toujours pas a comprendre. Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a eu tour à tour mercredi 27 mai à Kinshasa des entretiens avec les représentants des ex-groupes armés du Nord et Sud Kivu ainsi qu’avec ceux du CNDP. Que l'on soit à la tête d'une entreprise mondiale ou responsable d'une équipe dans une association, toute personne en situation d'autorité est appelée à développer un authentique leadership, efficace et humain, qui bénéficiera à ceux qui l'entourent et à lui-même.Nous avons besoin de la paix pour entrer dans la deuxième épisode, qu’on le veuille ou non. Et tout cela avant les élections de 2011.Et Julien Paluku nous dira : « Malgré les contraintes, les cinq chantiers avancent au Nord Kivu ».
Le Comité Inter-Fédéral du Mouvement de Libération du Congo Ville Province de Kinshasa s’est réuni, le week-end dernier 26 Mai 2006, en session extraordinaire sous la direction de son Président, Monsieur Adam BOMBOLE INTOLE.
La Diaspora alias les parlementaires : Réclamons notre droit de vote aux dirigeant de notre pays. Pourquoi notre avis n'est jamais demandé pour des décisions concernant notre pays? Réclamons notre droit de vote pour les élections présidentielles et provinciales. Cette fois ci, sachant que le pays a besoin de nouveaux cadres et des idées nouvelles, nous devons faire une descente en enfer pour y participer. Car malgré tout, nous semblons adopter la pauvreté ici en Europe. Pourquoi nous voulons rester faire de petits boulots alors que nous fumes cadres de SADISA, Sozacom, Delmas Congo, de l’Education Nationale…pour ne citer que ceux la. Et quand les musiciens viennent avec leur partie de la danse, les combattants de la Grande Bretagne se déchaînent et renforce l’embargo et tout le monde en souffre.
Le plus ancien parti d'opposition en République démocratique du Congo, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), est sorti plus divisé que jamais de son premier congrès, qui s'est terminé cette semaine à Kinshasa, rapporte la presse kinoise. Ils veulent aller jusqu’aux élections. Malheureusement nous venons d’apprendre par la voix de la presse internaute que leurs congres avait été financé par le PPRD, nous le savons tous il s’agit bien du parti du chef de l’Etat JKK. Selon des sources présidentielles crédibles à Kinshasa, le président de la république, Joseph Kabila Kagange et plusieurs membres du PPRD - AMP, on contribué de sommes importantes pour financer le premier congrès de l’UDPS. Pour un Scandale, c’en est vraiment un. Car l’UDPS considère le PPRD comme un pouvoir d’occupation en RDC imposé par les occidentaux. Si c’est le cas, alors pourquoi allez demander de l’aide financière a votre ennemi ? A vous de juger. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
Dans un pays ou le goût du lucre et les avantages matériels liés aux fonctions officielles passent avant tout autre chose : dignité et honneur, connaît pas ; nous ne pouvons que réclamer de changer l’équipe. C’est le moment d’y penser. Qui voterai-je en 2011 ? Serai-je moi-même le candidat malheureux ?
Enfin de compte je dois vous parler des éléphants. Il y sont et y restent. Nous avons besoin d’eux pour le développement du pays mais à quel prix ? « Quand les éléphants se battent, c'est l'herbe qui souffre », dit-on. Que se passera t-il quand Vital Kamerhe reviendra avec force ?
Depuis 40 ans qu’elle est indépendante, la République démocratique du Congo n’a jamais vraiment connu la paix, même pas sous Mobutu bien que les mobutistes prétendent l’y avoir instaurée, au point d’insérer «la paix retrouvée» dans «La Zaïroise», l’hymne national. Au sujet d’un Etat dans lequel les citoyens sont muselés, terrorisés, privés des libertés et droits fondamentaux, Spinoza disait qu’on ne peut affirmer que le fait que cet Etat n’est pas en guerre. Ce qui fut le cas du Zaïre militarisé de Mobutu
Rangot Tsasa dans « la réflexion pèle mêle »

Tuesday 5 May 2009

Les contrats chinois et le FMI: RDC

Les contrats chinois, dernier verrou sur la conclusion du nouvel accord FMI-RDC

Par Faustin Kuediasala

La partie congolaise a réussi sa première épreuve dans ses discussions avec le FMI. Le volet technique du nouveau programme qui doit lier le FMI à la RDC est désormais clos. Le dernier acte se joue sur le terrain politique, avec en vedette les contrats chinois.

Kinshasa n'a pas lésiné sur les moyens. L'importance des négociations à engager à Washington entre la délégation congolaise et les services du département Afrique du Fonds monétaire internationale dans la voie d'un nouvel accord formel en valait bien la peine.

Ainsi, au terme des assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale, organisées du 25 au 26 avril 2009 dans la capitale fédérale américaine, la délégation gouvernementale, conduite par le ministre des Finances, Athanase Matenda Kyelu, a consacré trois jours de plus pour entamer d'intenses négociations avec le département Afrique du FMI.

Du coté congolais, tout a été déployé pour ramener de Washington quelque chose de « concret ». C'est le lundi 27 avril 2009 qu'ont donc été lancées au 8ème niveau du quartier général du FMI les négociations directes entre les deux parties. Mais, préalablement, des experts congolais avaient déployé une panoplie de stratégies pour pouvoir boucler le volet technique de l'accord.

Volet technique du PEG II : dossier clos

Plusieurs fois revues et corrigées, la partie congolaise s'était, la veille – soit le dimanche 26 avril 2009 – mis d'accord sur sa ligne de défense, c'est-à-dire les prévisions du cadrage macro-économique pour la période 2009-2011 et le plan de trésorerie publique pour l'année 2009.

Il ne restait donc plus qu'à affronter les services du FMI, représentés pour la circonstance par Brian Ames, chef de division au département Afrique du FMI et chargé de mission pour la RDC.

L'on pensait terminer cette série des négociations en deux jours. Mais, par le fait de l'ampleur du dossier, il en a fallu trois.

Mardi 28 avril, alors qu'on croyait les négociations bouclées, il est annoncé une prolongation mercredi matin dans la salle 313 du 8ème niveau des services du FMI. Aboutirait-on à un accord ? Le suspense est total dans la délégation congolaise. Personne n'ose, à ce moment, prédire la suite des discussions, entretenant à sa manière le suspense. Seul le chef de délégation a le devoir, à la fin des négociations, de fixer l'opinion par la voie de la presse présente à Washington. C'est une course à la montre qui est engagée. Car, une bonne partie de la délégation doit quitter Washington à la fin de la journée. Mais, il y a, en même temps, l'impératif de terminer la tâche. Une heure, deux heures, …, la fin des négociations devienne une éternité. Par moment, la troïka politique (Banque centrale, ministères des Finances et Budget) se retire pour des concertations en aparté. 15h30, heure de Washington, les deux parties sortent de la salle des réunions. Moment propice pour la presse de s'informer de la conclusion des négociations.

Matenda rassure

Premier à s'affronter à l'exercice, le ministre Athanase Matenda. Question de la presse : Dans quel état bouclez-vous ces négociations ? Sans détours, le ministre répond « très satisfait ». Pour autant qu'à Kinshasa, note-t-il, « nous avons quitté avec deux questions en suspens dans le cadre de ces négociations, c-à-d boucler le cadrage macro-économique et clôturer le plan de trésorerie. Toutes les questions restées en suspens ont été non seulement bouclées, mais nous sommes allés au-delà ». « Par exemple à Kinshasa, enchaînera-t-il, nous nous sommes séparés avec un gap de plus de 100 milliards de Francs congolais, mais aujourd'hui, il nous restait un gap de 40 milliards de Francs congolais, totalement couvert à ce jour. Et, nous avons même de marges de manœuvre pour pouvoir aller au-delà ».

Autre question de la presse : Est-ce que le dossier passera finalement au prochain conseil d'administration du FMI annoncé en juin prochain ? A l'interrogation, le ministre des Finances a exclu tout pessimisme, convaincu de la qualité du travail abattu à Washington., D'entrée de jeu, dira-t-il, « ce n'est pas pour rien que nous avons prolongé notre séjour de trois jours. Nous pensons qu'il ne fallait pas rentrer sans quelque chose de concret ». Le concret, pense-t-il, est qu' « aujourd'hui, nous sommes totalement à l'aide pour préparer ce dossier en vue de le soumettre au Conseil d'administration du FMI ».

La réalité est qu'il subsiste encore entre les deux parties quelques points de divergences. Ainsi techniquement, rien n'empêche aujourd'hui le FMI de renouer formellement avec la RDC, en attendant, cependant qu'il soit fixé sur les contrats chinois.

C'est à Kinshasa que devait certainement se jouer la partition finale. La visite annoncée, fin mai à Kinshasa, de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, permettrait d'arrondir les angles. « Visite normale, mais qui tombe à point nommé » pour relever certains équivoques non aplanis à Washington, a dit le ministre Matenda. Dans l'entre-temps, l'homme d'Etat congolais ne désespère pas. « A partir du moment où nous avons bouclé toutes les questions techniques, il n'y a plus d'obstacles. Le seul point qui reste à clarifier est la question des contrats chinois. Sur ce point, les discussions continuent, et nous sommes confiant que plus rien ne nous arrêtera ».

Kinshasa a donc presqu'un mois pour préparer la grande défense à présenter au directeur général du FMI sur le seul point qui fâche : les contrats chinois. Décidément, le déplacement à Kinshasa de DSK rentre dans ce sens. A Washington, les experts du gouvernement ont dit détenir le remède miracle pour enfin convaincre les services du FMI. S'ils sont parvenus à un bon résultat sur le plan technique, rien n'empêche qu'il en soit le cas sur un terrain essentiellement politique.

C'est dire qu'après le volet technique, les négociations entre la RDC et le FMI se sont délocalisées. C'est désormais sur un terrain politique que Kinshasa doit s'affronter avec le FMI pour lever le dernier verrou qui bloque la conclusion nouveau Programme économique du gouvernement pour la période 2009-2011 au titre de Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance.

Lu pour vous,
Rangot Tsasa

Monday 4 May 2009

Rions un peu

Un home meurt et arrive au paradis et il regarde devaaant lui un grand mur remplis d’horloges.

Il demande à St-Pierre: "Pourquoi y a-t'il tant d'horloges sur le mur?"

St-Pierre lui répond: "Ce sont des horloges du mensonge. Chaque être humain en a une.

À chaque fois que vous mentez, les aiguilles de l'horloge avancent."

"Oh" l'homme s'exclama. "À qui appartient cet horloge?"

"C'est celle de Mère Thérèsa. Les aiguilles n'ont jamais bougé car elle n'a jamais menti de sa vie"

"Incroyable" dit l'homme. "Et à qui appartient cet autre horloge?"

St-Pierre répondit: "Celle-ci appartient à Abraham Lincoln. L'aiguille des minutes a bougé deux fois ce qui veut dire qu'il a menti deux fois durant sa vie."

"Où se trouve l'horloge du Président Bush alors?"

St-Pierre lui répond: "L'horloge du président Bush est dans le bureau de Jésus. Il s'en sert comme ventilateur. "


Et toi? comment serait ton horloge?

Rangot Tsasa

Crash Parlementaire en RDC


Crash Parlementaire ! L'avenir nous dira ce qui'il en est exactement.

Plantons tout d'abord les décors de ce qui est digne d'être appeler : Crash Parlementaire.

Nous sommes aux lendemains de la victoire de Joseph KABILA KABANGE aux seconds tours des élections présidentielles. La victoire a été laborieuse ; la fête est à la dimension de l'événement.

Pendant que les militants et cadres festoient allégrement, les vrais acteurs de cette victoire, mais aussi les autres opportunistes, affutent leurs armes et stratégies pour gagner les faveurs du tout nouveau Président et avoir une juste récompense. Tout le monde s'accorde à voir l'un d'eux à la Primature. Ça sera lui le Premier Ministre ! Prophétisent des courtisans en manquent d'arguments et des visions. L'intéressé y croit aussi dur comme fer, mais une franche des fidèles parmi les fidèles déconseillent le Président. Ils lui proposent de le mettre au Perchoir de la nouvelle Assemblée Nationale.

Premier mécontentement, mais grandes espérances…

Deuxième trimestre 2007. Le Chef de l'Etat et Initiateur du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) réunit une équipe des Hauts Cadres du Parti triés sur les volets en sa ferme de Kingakati, à près de 30 km de la Capitale Kinshasa. La réunion doit lever les options fondamentales pour la requalification de la marche du PPRD. Parce que le Parti se porte très mal après les victoires électorales législatives et présidentielles.

En effet, depuis l'installation du Bureau de l'Assemblée Nationale, le Parti bat de l'aille voici plus de 6 mois. Le Secrétaire Général Vital Kamerhe est aussi Président de l'Assemblée Nationale ; donc super occupé ! Ses deux adjoints sont nommés au Gouvernement Central comme Ministres ; donc supers occupés aussi. Le PPRD est donc laissé pour compte, d'autant plus que les Membres des Organes Centraux du Parti battent les pavés et assiègent les Ministères pour des éventuels placements. Si Haut Cadre soit on, il faut nourrir sa famille…

Dans ces dures conditions, c'est dire combien le PPRD est décapité et laisser à la merci des aventuriers de tous bords. Les mécontents, et ils sont nombreux, désertent le Siège pendant que certaines méchantes langues se délient doucement et sournoisement…

Deuxième mécontentement, mais volonté d'aller toujours de l'avant…

Entre temps, nous sommes en juin 2007, une friction entre, d'une part, les faucons du camp présidentiel et, d'autre part, le Président de l'Assemblée Nationale Vital Kamerhe, a été évité de justesse. A la base de la friction, les propos de ce dernier dans les colonnes de l'hebdomadaire Jeune Afrique de juin 2007. Dans une interview accordée au journaliste François Soudan de JA, Vital Kamerhe prend ses marques face au camp présidentiel et épingle ceux qui veulent nuire à ses relations avec le Chef de l'Etat. Il se fait, au passage, l'étoffe d'un indépendant et d'un politicien ambitieux.

La réunion autour de l'Initiateur du PPRD, décide, afin de donner un nouveau souffle au Parti, que l'Initiateur nomme un Secrétaire Général qui sera secondé par une Secrétaire Générale Adjointe. Sans tarder, le Chef nomme en juillet 2007 le Professeur Evariste Boshab et Mme Marie Madeleine Mienze respectivement SG et SGA.

Le nouveau Secrétaire Général s'attèle directement à la tâche. Les défis sont nombreux et le temps lui est compté. Comme premier chantier, il choisit la remobilisation des Cadres, Membres et Sympathisants du Parti pour soutenir les actions du Chef de l'Etat. Dans sa vision, un grand Parti doit regorger des Cadres et Membres bien formés ; le Secrétaire Général va alors multiplier des séminaires de formation à l'intention des cadres et d'autres seminaires de sensibilisation. Un grand accent et beaucoup d'efforts sont canalisés vers la création et l'installation des Cellules de Base du PPRD avec comme slogan : Pas une Avenue, une Rue ou une Ruelle sans PPRD ! Pas un Village sans PPRD !

Le succès de la nouvelle vision du Secrétaire Général est plus que visible dans tout le pays et encore plus à Kinshasa sa capitale. Le drapeau du Parti flotte partout où le Chef de l'Etat est en visite sur le territoire national, sans compter les sorties et tournées nombreuses du Secrétaire Général, de son Adjointe ou des Membres du Comité Exécutif National.

Pendant qu'au PPRD les choses se mettent à marcher les yeux rivés sur 2011, le Président de l'Assemblée Nationale, exacerbé ou piégé, c'est selon, par les mêmes faucons du camp présidentiel, décide une fois pour toute de rendre coup pour coup. Chose rare chez lui, sans mesurer la portée et la trajectoire de ces coups. Là où d'autres grands politiciens passent par les fidèles du Président pour abattre un adversaire ; ou, plus stratégique encore, isole cet adversaire du cercle du Président avant de lui donner un coup fatal, le Président de l'Assemblée Nationale va lui répondre aux provocations et aux coups sans savoir que cela entraine toujours des dégâts collatéraux. Dans cette guerre des clans, pour atteindre ses adversaires, Vital Kamerhe doit mordre dans la plate forme du Président. Exactement comme quelqu'un qui est ennemi à une personne. Il se met à filer cette personne pour bien l'attaquer ; la voit entrer dans une maison, ramasse des cailloux et jette 5 au hasard avec espoir qu'un au moins ne va pas rater sa cible. Le comble pour lui est qu'un de 5 cailloux blesse le propriétaire de maison qui prenait un repos bien mérité sous la véranda ! Le malheureux a maintenant deux adversaires ou lieu d'un et le propriétaire blessé va vite faire de le corriger sévèrement.

Voilà en image le dilemme de Vital Kamerhe ; plus il veut rendre des coups, plus le Président est atteint par inadvertance, plus ses adversaires trouvent là occasions en or pour le discréditer chez le Président…

La goutte d'eau qui fît déborder le vase est, à coup sûr, sa dernière critique des accords signés entre le Rwanda et la RD Congo en décembre 2008 en vue de monter des opérations militaires conjointes pour mettre fin aux groupes armés FDLR et CNDP à l'Est du pays. Pour Vital Kamerhe, tout Président de l'Assemblée Nationale qu'il est, il avait droit à une petite confidence de la part du Président avant la signature de ces accords ; d'où sa critique et une possible convocation d'une session extraordinaire de l'Assemblée Nationale. Une aubaine pour ses adversaires qui trouvent là une occasion unique de se débarrasser de lui définitivement. C'en était une erreur de trop et le Président ne pouvait plus rien faire ; le vrai divorce était consommé.

Troisième mécontentement de Vital Kamerhe, aux lourdes conséquences…

La mort dans l'âme et après avoir résisté contrer tous, il accepte de remettre sa démission à la plénière, qui l'accepte sans débat ni vote, juste avant l'arrivée du Président français Nicolas Sarkozy à Kinshasa pour une visite éclaire de travail.

Le bras de fer de la démission de Vital Kamerhe aura duré 2 mois, pendant lesquels un homme, pourtant susceptible de prendre ouvertement partie pour les faucons du camp présidentiel, va jouer le juste milieu ; ne pas fragiliser le Président de la République et Initiateur du PPRD en pleines préparations de la visite du Président français et, en même temps, ne pas jeter Vital Kamerhe, ancien Secrétaire Général du PPRD, à la pâture des vautours de tous bords.

Le Prof et Secrétaire Général du PPRD va donc tout mettre en œuvre pour assurer une sortie honorable au Président de l'Assemblée Nationale Vital Kamerhe. Primo, ne pas laisser le camp majoritaire au Parlement se fissurer en radicalisant le conflit contre Vital Kamerhe souhaité par certains ténors, et, secundo, donner juste assez de laisse à tous ceux qui veulent se défouler sur le Président de l'Assemblée Nationale pour une raison ou une autre, mais dans le respect de l'art.

A la veille de la visite du Président français, cet exercice va s'avérer dangereux politiquement et exiger de la part du Secrétaire Général du PPRD des grandes qualités d'équilibriste hors paire ! Il va commencer par mettre toutes les batteries en marche pour la réussite de la visite de Nicolas Sarkozy par une grande mobilisation du parti derrière le Chef de l'Etat. En bon manager, le Secrétaire Général va tout faire pour rester, ainsi que tous ceux, nombreux, qui épousent sa sage stratégie de gestion de crise au sein du Parti, au dessus de la mêlée. Il sait mieux que quiconque au PPRD qu'un politicien de la trempe de Vital Kamerhe est plus dangereux quand il est gravement blessé. En plus, en vue des prochaines élections au Parlement pour le renouvellement du Bureau, le Secrétaire Général veut un Vital Kamerhe coopérant qu'adversaire farouche. En matière electorale, toute voix compte surtout que Vital Kamerhe peut avoir un courant de sympathisants qu'il ne faudrait pas négliger.

Cette stratégie, ainsi que tous les efforts déployés pendant plus de 2 mois pour humaniser la sortie du Président de l'Assemblée Nationale Vital Kamerhe vont être salué par le Président français lors de son discours aux deux chambres du Parlement réunies.

Ainsi rempli de telles qualités, qui d'autre que le Prof Evariste Boshab le Chef de l'Etat peut-il faire confiance pour remplacer Vital Kamerhe au perchoir et diriger les travaux de la Chambre Basse jusqu'aux élections générales de 2011.

L'avenir très proche va certainement nous donner raison ; le meilleur choix pour le poste de président de l'Assemblée Nationale est le Prof Evariste Boshab, Secrétaire Général du PPRD. Un homme pragmatique et meilleur soutien du Chef de l'Etat…

Lu pour vous,
Rangot Tsasa