Sunday 30 August 2009

Cinq chantiers de la RDC : Tous ensemble

Rangot Tsasa dans la Réflexion pèle mêle.

Deux questions fondamentales se posent à propos des cinq chantiers en République Démocratique du Congo: pour quelles raisons les citoyens de la RDC devraient-ils y participer malgré l’exclusion d’une partie de la population vivant a l’étranger. Qu’est-ce qui a pu changer depuis les élections de 2006 et qui devrait décider pour les congolais a y participer.
Ces derniers jours, certains médias occidentaux ont déformé des informations concernant la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo; accusant le gouvernement actuel, dirige de main de maître par son excellence Adolphe Muzito, d’être à la base du déclin de notre pays. Il s’agit là d’une pure invention motivée par des arrière-pensées. Il suffit de regarder attentivement le rapport sur les réalisations des cinq chantiers du Président de la République.
Depuis le lancement du processus de démocratisation le 24 avril 1990, l'accompagnement de l'Église dans la conscientisation des dirigeants et autres acteurs politiques sur la gestion de l'appareil de l'État est présent. Aux yeux du peuple notamment, cet engagement a constitué un soutien fort dans sa détermination d'aboutir pacifiquement au changement par le choix de ses dirigeants et le contrôle de ses nombreuses richesses à travers un régime politique où la souveraineté est exercée par le peuple.
Le vent de renouvellement des dirigeants politiques en Afrique au Sud du Sahara, qui a commencé depuis le milieu de l’année 2009, va se poursuivre en 2010. Celui-ci laisse entrevoir la conversion massive des différents postulants à la religion de la notion ; aux contours davantage métaphoriques que scientifiques de "bonne gouvernance".Les choses ne sont pas toujours comme on les perçoit, les premiers seront peut-être les derniers. Répondons aux 2 questions précédentes en essayant de regarder les choses autrement.
Pour quelles raisons les Congolais devraient-ils participer aux développements des cinq chantiers lancés par le Chef de l’État le Rais Joseph Kabila Kabange.? Les raisons de participer sont autant plus compréhensible que cela saute aux yeux : c’est du nouveau depuis que le Congo existe. Notre pays vient de changer d’identité. De ma jeunesse, j’ai eu la chance de sillonner quelques unes des coins et recoins de la R.D.C. et je peux bien vous dire que le régime précèdent bien que les éléphants soient encore la, il n’a pas pu réaliser ce qu’ils sont entrain de faire avec le petit frere JKK. A tous les éléphants je dirai merci pour votre changement de mentalités. Mdr…La définition officielle de la bonne gouvernance s’avère très éloignée de la réalité dans bon nombre de nations.
Il faut s’attacher en particulier aux principaux aspects de la bonne gouvernance, à savoir :
L'obligation de rendre compte : les administrations publiques sont capables et désireuses de montrer en quoi leur action et leurs décisions sont conformes à des objectifs précis et convenus.
La transparence : l'action, les décisions et la prise de décision des administrations publiques sont, dans une certaine mesure, ouvertes à l'examen des autres secteurs de l'administration, du Parlement, de la société civile et parfois d'institutions et d'autorités extérieures.
L'efficience et efficacité : les administrations publiques s'attachent à une production de qualité, notamment dans les services rendus aux citoyens, et veillent à ce que leurs prestations répondent à l'intention des responsables de l'action publique.
La réceptivité : les autorités publiques ont les moyens et la flexibilité voulus pour répondre rapidement à l'évolution de la société, tiennent compte des attentes de la société civile lorsqu'elles définissent l'intérêt général et elles sont prêtes faire l'examen critique du rôle de l'Etat.
La prospective : les autorités publiques sont en mesure d'anticiper les problèmes qui se poseront à partir des données disponibles et des tendances observées, ainsi que d'élaborer des politiques qui tiennent compte de l'évolution des coûts et des changements prévisibles (démographiques, économiques, environnementaux, par exemple).
La primauté du droit : les autorités publiques font appliquer les lois, la réglementation et les codes en toute égalité et en toute transparence.
Il faut cependant ouvrir les yeux et valider les valeurs de la nation congolaise. Nous ne sommes pas la pour copier les pays étrangers mais plutôt mener notre pays a la rénovation. En mon humble avis, il se passe quelque chose. Nous sommes en 2009 et nous devons voir les choses telles qu’elles sont. Tous ensemble pour la reconstruction et nous irons de l’avant. Nous ne pourrions atteindre la victoire que si nous sommes réunis. Tous les congolais doivent participer au cœur du débat politique. Il faut dire les choses aussi simplement possible : notre pays commence a changer son image. Dénonçons ce qui ne marche pas et dans cet esprit nous bâtirons notre gratte ciel.Ce sont ces messages contradictoires qui désorientent la population et l’empêchent, par exemple, de revendiquer énergiquement ses droits toute matière confondue.
Nous devons encourager la bonne gouvernance : les abus des droits de l’homme, la corruption et l’insécurité légale entrave le développement de la paix et de la prospérité dans beaucoup de pays en développement. Seule la bonne gouvernance peut assurer une juste allocation des fonds en vue d’améliorations durables. Qui se reconnaît fils du pays devra penser, chacun a sa façon, d’y participer. Demandons au gouvernement d’apporter des réponses aux vrais problèmes de la République Démocratique du Congo.La RDC gagnerait beaucoup si elle s’inscrivait dans la même logique en impliquant toutes les institutions nationales pour s’approprier cette démarche. On s’engagerait ainsi dans la voie de la transparence et de la bonne gouvernance.

Rangot Tsasa

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Je vous aime toussssssssss